REPLAY - LE GRAND JURY - Le candidat à la présidentielle n'a pas épargné le chef de l'État avec qui la réconciliation est inimaginable.
"Un cambrioleur qui vient narguer ses victimes". Voilà le portrait de François Hollande que Jean-Luc Mélenchon dépeint dans son livre Le choix de l'insoumission. "C'est un homme de centre-droit, il n'a rien de gauche, qu'est-ce qu'il a de gauche ?", analyse le candidat de la France insoumise. Avant de prendre un exemple concret. "Vous le voyez il n'y a pas plus tard qu'il y a deux jours venir faire un grand discours sur sa vision de la démocratie. Il dit que s'il y a 500.000 signatures, il y aura débat parlementaire. Il y a eu 1.300.000 signatures contre la loi El Khomri. Qu'est-ce qu'il y a eu ? Le 49.3. Vous n'appelez pas ça narguer les gens ?"
Celui qui n'a jamais souhaité participer à la primaire de la gauche par peur de devoir soutenir François Hollande, se dit "outré par des comportements pareils. Comment peut-on faire la loi El Khomri quand on est un gouvernement de gauche ? Comment peut-on accepter qu'il y ait 9 millions de pauvres dans un pays sans en dire un mot ?", s'est offusqué Jean-Luc Mélenchon, qui oppose dans sa logique oligarchie et peuple.
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